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Réflexion d'auteur.

  • jlsarrato1
  • 16 juil.
  • 1 min de lecture

Le roman en apparence terminé, les erreurs d'orthographe et de syntaxe corrigées, il est temps de s'attaquer au « polissage ». Cela peut surprendre mais j'affectionne particulièrement cette étape. Sans doute parce que si je prends plaisir à construire des personnages, à les plonger dans une histoire, à les regarder vivre et agir, je suis, avant tout, un amoureux de la langue. Vraiment. J'aime le Français, sa richesse, ses subtilités.

Mon prochain roman avoisine actuellement 86000 mots. Selon la règle d'épure, il comptera, après nettoyage 60 à 65000 mots. Et, chaque jour, s'attaquer à un chapitre – un seul pour ne pas être tenté de bâcler le peaufinage – est ardu, fastidieux et, au final, passionnant. Trouver le mot juste, celui qui exprime au mieux l'idée mais qui, aussi, s'inscrit dans la mélodie de la phrase ; s'attarder sur une ponctuation, sur un saut de ligne pour que tout – absolument tout – soit signifiant. Faire œuvre non pas d'artiste mais d'artisan. Artisan du mot et de la langue. En prenant garde, cependant : « le mieux est toujours l'ennemi du bien » et il faut se méfier de « nos phrases préférées » car c'est souvent là que l'on s'écoute écrire (ce qui est, j'en ai conscience, l'un de mes travers).

 
 
 

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